Lorsque l’on parle startup, on entend rarement le mot légitimité associé au vocabulaire habituel.

C’est pourtant un concept clé et central. Il dure aussi le temps que le projet entrepreneurial et la nouvelle organisation qui émergera dureront.

Le processus entrepreneurial vise à l’engagement des parties-prenantes.

Qui s’engagerait dans un projet dans lequel les acteurs n’apparaîtraient pas légitimes?

Comment acquière-t-on sa légitimité:

  • En phase d’élaboration du projet:
    • montrer et prouver que l’on sait de quoi l’on parle (voir notre premier épisode),
    • montrer que l’on a identifié et même convaincu et engagé les autres parties-prenantes nécessaires au lancement.
  • En phase d’activité:
    • savoir manager son projet, ses équipes et ses relations…

Au fur et à mesure que le projet évolue, la configuration des parties-prenantes évolue faisant évoluer les attentes en matière de légitimité.

Cela implique que l’on a besoin de prouver, valider et confirmer que l’on est toujours légitime.

Par exemple: ce n’est pas parce que l’on était légitime lors de l’engagement de notre premier investisseur que l’on est légitime dans les yeux de l’investisseur suivant…

Exercice – tentez de répondre à ces différentes questions:

  • en fonction des parties prenantes à engager dans le projet, qu’est-ce qui me rend/nous rend légitime(s)?
  • comment je peux montrer/démontrer cette légitimité?
  • quelle partie-prenante peut m’apporter de la légitimité?
  • en fonction de l’évolution du projet, quels seront les enjeux de légitimité (nouvelles compétences, nouvelles connaissances, nouvelles relations)?

 

 

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