Marc Budan, 59 ans, est un ingénieur de formation qui s’est assez rapidement retrouvé à exercer des fonctions exécutives au sein de la première start-up pour laquelle il a travaillé. D’abord directeur commercial puis directeur général, il fait ses premières armes en tant que dirigeant jusqu’à la vente de la start-up.
Il passera quelques années dans un grand groupe à préparer son prochain projet : CNS communications. Il fondera en 2004 cette société, qui depuis 16 ans maintenant se développe avec une croissance moyenne de 30% par ans.
Marc ne semble pas spécialement intéressé par l’appellation d’entrepreneur, qui ne rentre tout simplement pas dans son vocabulaire, mais pourtant, il agit comme tel. Il est animé par une vision claire de la direction qu’il souhaite donner à son affaire, qui n’hésite pas à casser les codes pour s’imposer comme un acteur compétitif et performant du secteur.
En s’entourant de personnes plus compétentes que lui, que ce soit au niveau technique ou au niveau de la gouvernance de l’entreprise, Marc a pu s’éloigner des fonctions de dirigeant et devenir – ne lui en déplaise – pleinement entrepreneur. Depuis quelques années maintenant il se focalise pleinement sur la création d’une identité et d’une culture d’entreprise forte et qui saura le rendre compétitif sur le marché de l’embauche, qui reste sa préoccupation majeure dans un secteur compétitif ou la concurrence rivalise d’ingéniosité pour attirer les meilleurs talents à elle.
Initialement fondée comme une société sous-traitant la structuration des réseaux informatiques de structures importantes, (type CAC40, acteurs publics…) l’activité de CNS a évolué vers le conseil. Contraint de s’adapter aux nouvelles réalités du marché, CNS doit évoluer pour rester compétitive face aux start-up data oriented qui pullulent aujourd’hui. Hier disruptive, CNS est aujourd’hui un acteur en place depuis presque 20 ans qui doit continuer de placer l’innovation au cœur de son projet et de sa culture.
Interview enregistré par Pierre Budan